Pour le défi n°40 chez Asphodèle
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Somnolence de la douleur
J'ai mis l'écriture des défis un peu entre parenthèses par manque de temps, pour lire davantage, mais malgré mon silence je visite vos sites.
Mon humeur est un peu bancale. Janvier, à deux différentes périodes, est synonyme de douleur, de tristesse en raison de la disparition de mes parents durant ce mois.
Le sinueux chemin de l'acceptation des aléas de la vie me fait prendre conscience que cette dernière est courte, que le coeur peut continuer à battre dans une symphonie de souvenirs heureux.
Pourquoi ne mettre sur sa palette que des aquarelles grises et des regrets ? Le fardeau n'en est que plus lourd. Je ressens un vide depuis ces deux décès. La présence de mon époux attentionnéet toujours prêt à me faire rire, celle de mes enfants affectueux, sont la résilience dont j'ai besoin.
Je suis souvent déchirée entre des scènes du passé et celles du présent. Puis, un ami venu en visite, un appel téléphonique familial et, en un tour de magie, la morosité s'évanouit. La joie reprend son envol et scintille dans mon regard. La volonté de survivre dans le bonheur est une ténacité à laquelle d'adhère totalement. Le blues est une sidération à laquelle je désire rapidement échapper. La vie reste belle.
Dame mauve le 28 janvier 2015